OPUS 25.1 au Rocher de Palmer

La création musicale contemporaine mexicaine et argentine

Jeudi 27 mars 2025
à 20h30

Le Rocher de Palmer – 1 Rue Aristide Briand 33152 Cenon
Tarifs : TP 10€ / TR 7€ / Carte Jeune 5€
Renseignements : proximacentauri@proximacentauri.fr – 05 57 95 71 52

BILLETTERIE :
https://www.helloasso.com/associations/proxima-centauri/evenements/concert-opus-25-1-proxima-centauri-la-creation-contemporaine-latino-americaine

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PARTENAIRES
Le Rocher de Palmer, Ibermúsicas, Institut Français / Ville de Bordeaux / Bordeaux Métropole / Lycée Camille Jullian, Bordeaux

Programme détaillé

◗ Alexandros Markeas °• Face à Face

pour ensemble instrumental et orchestre d’harmonie

Par les élèves du Lycée Camille Jullian, Bordeaux

Le Lycée Camille Jullian à Bordeaux accueille en son sein la série S2TDM (Sciences et Techniques du Théâtre, de la Musique et de la Danse) qui permet aux élèves de suivre une formation générale incluant une dimension musicale, théâtrale ou chorégraphique importante, construite en partenariat avec le Conservatoire de Bordeaux Jacques Thibaud.

Cette année, Proxima Centauri a mené avec les jeunes musiciens et musiciennes du Lycée un projet autour de Face à Face du compositeur franco-grec Alexandros Markeas qui mêle ensemble instrumental et orchestre d’harmonie. Les jeux sur la dimension spatiale et sur la théâtralité des échanges entre instruments font de Face à Face une belle porte d’entrée dans la musique contemporaine. Elle sera ici la porte d’entrée de notre soirée.

“Face à Face” est une pièce musicale pensée comme un combat, comme une confrontation dans un espace sonore en mouvement. Deux ensembles musicaux positionnés s’affrontent à travers différents types d’échanges : dialogues, imitations, frictions et fusions se succèdent pour dessiner ainsi une forme fortement théâtralisée.” Alexandros Markeas

◗ José Luis Campana °• Echos de Proxima Centauri

pour saxophone(s), flûte(s), piano, percussions, et instruments de traditions populaires digitalisés
CRÉATION MONDIALE, COMMANDE DU MINISTÈRE FRANÇAIS POUR PROXIMA CENTAURI

🟣 Dédiée à Marie-Bernadette Charrier

Cette partition est composée avec la méthode “World Timbres Mixture” où les instruments classiques “live”, ici ceux de l’ensemble Proxima Centauri, jouent en écho avec des instruments acoustiques de tradition orale qui ont été digitalisés, c’est-à-dire recréés par ordinateur. L’œuvre s’inspire de la mythologie grecque et de la malédiction de la nymphe Echo qui, punie par Héra, se trouve privée de parole et ne peut plus que répéter les derniers mots qu’elle entend.

◗ Rocío Cano Valiño °• Antanáklasi II (9′)

pour saxophone et électronique

Antanáklasi est un cycle d’œuvres pour instrument soliste avec ou sans électronique inspirées par le tableau Al espejo (au miroir, en français) de la peintre et illustratrice argentine Gabriela Aberastury. Le titre Antanáklasi signifie « reflet » en grec.

Antanáklasi II (2019-2022) est la deuxième pièce du cycle pour saxophone baryton et électronique. Dans la toile Al espejo, nous pouvons voir un axe vertical qui divise le tableau en deux parties différentes, sans savoir lequel est l’objet ou le reflet au sein de la composition visuelle. L’un des côtés contient des structures prismatiques orientées vers différentes directions, étant en cela un espace plutôt tridimensionnel. Au contraire, l’autre côté est plutôt bidimensionnel, construit par des lignes imprévisibles avec certains points de rencontres entre elles. D’une certaine manière, cela est également exprimé dans la pièce musicale à travers l’imitation, par exemple, sur les matériaux joués par le saxophone qui sont entendus par la suite dans l’électronique, et à travers l’idée de changement de rôles, quand un objet reflété devient un reflet, et vice-versa.

◗ Erika Vega °• La constellation du son

pour flûte, saxophone, percussion, piano et électronique
CRÉATION FRANÇAISE, COMMANDE DE PROXIMA CENTAURI

La Constellation du son est une œuvre immersive dédiée à l’ensemble Proxima Centauri. Cette pièce est une exploration sonore inspirée par le nom de l’ensemble, évoquant l’imagerie des constellations, ces groupes d’étoiles reconnaissables souvent nommés d’après des animaux, des héros et des créatures mythologiques. Tout comme ces corps célestes coexistent dans un cosmos infiniment vaste, les éléments de cette composition coexistent au sein d’un paysage sonore en expansion. L’œuvre interroge l’expérience subjective de la réalité et du son à travers l’utilisation des signaux acoustiques des trous noirs que la NASA a capturés et qui ont été méticuleusement « sonifiés » dans l’instrumentation, transformant les données cosmiques en une riche tapisserie sonore. Cette œuvre invite à une réflexion sur la nature de la musique et du cosmos, créant un voyage sonore à travers les étoiles.

◗ Alejandro Padilla °• Les Demoiselles d’Avignon

pour flûte, saxophone, percussion, piano et électronique
CRÉATION FRANÇAISE, COMMANDE DE PROXIMA CENTAURI

“La première impression que j’ai eue devant le tableau Les Demoiselles d’Avignon du peintre Pablo Picasso était impressionnante, c’était un mélange d’exotisme, d’agressivité, d’impact des lignes et, surtout, un sentiment de pluralité des cultures unies par ces femmes qui les représentent. Ma vision musicale pour représenter ce tableau s’est construite à travers cette première impression. Musicalement, la structure de la composition et les matériaux sonores utilisés essaient de recréer ce monde de traits francs, de multiculturalisme et de lignes fantaisistes. En résumé, Les Demoiselles d’Avignon est une lecture personnelle de gauche à droite du tableau, dans le temps dans l’œuvre musicale.”

◗ Arturo Fuentes °• La cité du son

pour flûte, saxophone, percussion, piano et électronique
CRÉATION FRANÇAISE, COMMANDE DE PROXIMA CENTAURI

Dans La Cité du son, Arturo Fuentes explore des espaces acoustiques à México et Bordeaux, intégrant des prélèvements sonores dans une composition instrumentale. Évoquant tant l’urbanisme que la composition musicale, le compositeur crée une “architecture sonore” et temporelle, entre son et silenceLe poète mexicain Octavio Paz nous rappelle que « La musique invente le silence, l’architecture invente l’espace. » Pour La Cité du son, Arturo Fuentes a préalablement exploré des espaces acoustiques à México et en a extrait des échantillons sonores pour les intégrer dans une composition instrumentale. Le terme d’“architecture sonore” s’appliquant aussi bien à l’urbanisme d’une ville qu’à une composition musicale, le compositeur crée dans son œuvre une architecture sonore et temporelle, établissant une relation entre le son et le silence.
Découvrez son projet en vidéo : https://youtu.be/d4OiXbOp_4E?si=iszmzmwKF6jdG8sa